22 février 2021. CTM. Présentation en visio-conférence depuis la Charente-Maritime d’un dispositif visant au renforcement de la sécurité des marins-pêcheurs en mer et à l’amélioration des conditions de travail à bord des navires.
Une nouvelle étape vient d’être franchie en matière de prévention et de sécurité des hommes embarqués. Elle s’inscrit dans le prolongement d’un voyage d’études d’une délégation du Collectif Pêche Martinique (COPEM) en Bretagne et à l’île d’Oléron (Charente-Maritime). Ce projet devrait aboutir à l’acquisition de kits de sécurité pour les professionnels de la mer. L’actualité récente et la disparition de certains marins-pêcheurs en mer viennent nous rappeler l’urgente nécessité d’investir dans la sécurité en mer et la CTM accompagne cette cinquantaine de marins-pêcheurs en attendant une généralisation à toute la profession.
En effet, le programme collectif « Sécurité Homme Embarqué » porté par le COPEM tombe à point nommé pour l’achat d’un gilet automatique avec harnais muni d’une capuche anti-refroidissement qui se comporte comme un véritable airbag et qui permet au marin-pêcheur de survivre 48h à 72h dans l’eau en attendant d’être repéré par les secours. Ce kit comporte une balise personnelle PLB manuelle qui facilite la géo-localisation du marin pêcheur ainsi qu’un FlashLight de marque Solas.
La valeur totale de ce kit complet négociée par le COPEM auprès du fournisseur est de 500 € avec une participation financière de 100 € par marin-pêcheur à l’achat du matériel. La CTM étudie actuellement les conditions de financement du complément et son éligibilité au FEAMP (Fond Européen des Affaires Maritimes de la Pêche) pour aider les marins martiniquais à s’équiper d’un matériel ultra moderne qui leur permettra de naviguer dans de meilleures conditions de sécurité.
Avec le financement de 2 nouveaux navires flambants neufs pour la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) basés à Fort-de-France et au François, la CTM entend ainsi renforcer les dispositifs de sécurité et de sauvetage en mer au moment où s’opère une mutation des pratiques vers une professionnalisation de nos marins-pêcheurs.
Louis Boutrin
