Louis BOUTRIN, dont le dernier ouvrage comprend deux grandes parties et est intitulé « L’AUDACE DE CHANGER », propose un New-deal écologique pour la Martinique.
Cet ouvrage dans sa 1è partie indique sa vision de l’évolution politique et institutionnelle.
Cet ouvrage dans sa 1è partie indique sa vision de l’évolution politique et institutionnelle.
IL préconise notamment un article unique en lieu et place des art. 73 & 74 de la constitution.
IL précise au passage que cette révision n’est pas pour répondre aux convenances partisanes et politique des uns et des autres mais bien pour fixer un cadre constitutionnel.
Un cadre à l’intérieur duquel chaque collectivité d’OUTRE MER pourrait, définir les compétences et leviers juridique nécessaire pour poser les bases d’un développement endogène autour d’un aménagement cohérent de son territoire.
Préalablement en P.17 il rappelle que 2015 constitue un tournant de la vie politique avec l’arrivée du GRAN SANBLE et BA PEYI-A AN CHANS formant une même majorité.
IL souligne que cet accord a nécessité la mise en « sourdine » de la question statutaire ; à la demande de BA PEYI-A AN CHANS ce qui ne me semble pas surprenant.
POURQUOI ?
Depuis des décennies les courants conservateurs nous ont inculqué la peur du manque, une certaine dévalorisation de nous-mêmes, d’où un manque d’estime de soi.
Par ailleurs L. BOUTRIN souligne que les autonomistes et indépendantistes de leurs, coté au-delà du discours n’ont pas eu à accompagner ces mots d’ordre, d’un véritable projet politique
Pour certains cela s’apparente davantage à des postures idéologiques ne permettant pas ainsi l’adhésion du plus grand nombre vers l’une ou l’autre de cette option.
En 2003 & 2010 nous avons eu droit à des consultations populaire avec les résultats que nous connaissons.
Notamment en 2010, cela s’est traduit par un cuisant échec. La seule évocation du mot AUTONOMIE a effrayé plus d’un.
Bon nombre de nos compatriotes n’ont même jugé nécessaire de se pencher sur le contenu des propositions et d’y voir l’intérêt de cette évolution institutionnelle pour le pays NOTRE.
Pour autant, dans « L’Audace de changer », L.BOUTRIN nous invite à travers l’Ecologie Politique à nous orienter vers un autre logiciel lequel pourrait nous conduire vers l’autosuffisance alimentaire par l’augmentation des surfaces agricole et diversifications de l’agro-alimentaire (ne pas dépendre systématiquement de mère France)
Oui, la pensée écologique n’est pas abstraite, purement intellectuelle. Car elle a l’avantage de mettre en exergue des situations dramatique concernant l’environnement. Tant au niveau mondial que sur un plan local, comme le résume l’auteur.
. Covid 19, fonte des icebergs (montée des eaux) sargasses, désordre climatique …
Au niveau local : usage exagéré de pesticides et plus particulièrement le scandale du chlordécone (qui touche le quotidien des Martiniquais)
En conclusion, l’écologie politique à laquelle L. BOUTRIN nous invite à cheminer doit nous conduire vers un autre paradigme.
L’Audace de Changer c’est sortir de notre statut de pays assujetti, de modes de pensées surannée pour emprunter un notre « habillage » des « instances » freudienne.
Ce chemin ne sera pas un long « fleuve tranquille » notamment la bétonisation de nos terres agricole qui se poursuit est de nature à inquiéter.
Mais certaines initiatives et projets devraient nous conduire à l’optimisme pour ce ‘’ new deal écologique’’ que L. BOUTRIN appelle de ses vœux…